mardi 11 mars 2008

Le rallye des 4 puys



Jef est retourné dans sa communauté ardéchoise aider à la traite des vaches, Beno doit être sous la couette.. je peux faire un CR peinard, lâcher les infos perso...Ca commence par un miracle, avec Beno, on se fixe RV pour un départ de Paris le vendredi soir, JF part de Châtel le même jour, on doit se retrouver pour manger ensemble. Et on a réussi, au Mac Do, soit, à 11h, d'accord, mais on étaient trois a déjà se chauffer pour les reconnaissances du lendemain. Beno nous l'a joué à l'indienne, je suis mon karma et je navigue dans les fumées d'encens, mais il devait serrer les dents du fond quand on a parlé pourcentage de pente, vous verrez pourquoi.Le lendemain, les reco commencent à 12h, alors on dévalise la caféteria du première classe histoire de pas avoir de fringale sur le parcours. Temps sec, sol humide, ambiance sympa, des têtes qu'on connaît de l'année dernière. On s'élance vers 12h, en fin de peloton, ça va sans dire. A peine partis, on croise les frères De Pinho (manu était à Cormeilles champion ile de france) et on se dit qu'on va prendre notre temps pour les attendre.Première spéciale: départ sur des rochers, virages typés, slalom entre les blocs, passage de rochers, ils on modifié le début, c'est plus tendu, droit dans la pente parfois. On passe plusieurs fois pour se familiariser avec les obstacles, la pente, les virages à 90°. C'est quand même assez chaud. Sans trop le dire Beno a dû rajouter deux dents au serrage. Fin de spéciale: pédalage qui crame. Pour les descendeurs.Deuxième spéciale: on est repris par les frangins, départ encore dans les cailloux, moins de pente, plus de sauts. On se tape les remontées d'usage pour se tester, et les boîtes qui vont avec. Pour les amateurs de dirt.Troisième spéciale: Encore départ dans les cailloux, moins de pente, mais une descente tout en appuis, avec des virages relevés naturels, que du bonheur. Pour les enduristes.Le samedi soir, resto "au bureau", compris dans l'inscription, entrée, plat dessert, copieux et bon. Faut pas qu'on fasse de safari, les Girafes du Pub on vite été descendues. On a fait la séance "je connais un p'tit pub" dans Guéret, où on a pris le dijo. Le serveur vaut le détour: on a appris que "mojito" se lit "mojito", et non "morito", "on est en France tout de même"... Là, plus de doute.Dimanche, même départ en trombe, on est bon dernier à franchir la ligne. On a pris soin de mettre les pneus boue, ça va chier.( vous verrez pourquoi). Là le suspens il commence à être énorme, ah, ah.Alors on refiat toutes les spéciales, ambiance course: "je suis moins bien passé qu'hier", "je te jure je suis sorti", "j'ai même pas pédalé"... avec quelques cris de vérité: "je m'en suis mis une bonne" (Beno, spéciale 1, 500g de terre sur le casque, autant sur les coudes et le short, là, personne ne doute), ou encore "putain pourtant j'étais bien" (Beno, spéciale 2, les coudières sous les bras, un doigt allégé de sa partie cutanée, ça alourdit), "c'est ma préférée"(Beno, spéciale 3, pas de chute)Retour au camp de base, on se refait une reco en ville (bien qu'on n'ai pas le droit), départ dans l'ordre décroissant, Hourras de la foule en délire, télévisions interbnationales... SuperClassement: Manuel fait 9ème (il est vraiment fort), je termine 39ème, JF 47ème(là je crois qu'il n'y a plus de place pour la discussion), Beno 116, Claude, frère de Manu abandonne après un soleil, - 20 par rapport au départ.Anecdote: après la course, ça y est, on est tous content, relâché, et on remonte tranquille aux voitures,?. Le Beno, qui avait serré les dents de manière exponentielle, semble encore un peu tendu dans la remontée "je vais pas tenir" ??? "il reste 300m avant les deux initiales anglaises magiques: WC;On l'encourage, et on repart. on cause. On se retourne: pas de Beno! Dans le sous-bois, la dainese sur les genoux, notre Beno entretenait la fertilité forestière. Pas un mec de la course qui l'ignore... On s'est empressé de gueuler, par solidarité, on s'inquiétait.


20-100
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mort de rire, surtout la fin du récit, pourtant véridique . en meme temps qu'est ce qu'on avait bouffé le dimanche midi à la ferme : un vrai repas dominicale !la nature m'a accueilli sans détour ... surtout qu'on avait encore la descente en ville bon Vincent a excellement résumé le week end ( le coup du mojito, à prononcer tel quel nous rappelle qu'on est bien en france bordel ! ) avé beaucoup d'humour .les reconnaissances du samedi sont plutot instructives pour le lendemain, ca peut éviter de manger du conifère ... bien que le sol qq peu humide m'ait forcé à le voir de plus près le lendemain : je me fous donc royalement au tas dans une descente genre goulet relevé des deux cotés ... content d'avoir un casque acheté vendredi a l'arrache chez decath ( c sur la ils me le reprendrons pas ) ; le temps que je me souvienne qui je suis et ce que je fais dans ce bois habillé comme un jedi, une trotinette fonce sur moi ( j'exagère un peu ) et je me traine lamentablement sur le coté de la piste pour le laisser passer ... putain le seul mec en trotinette qui me prend un tour ... en fait y avait 30 sec entre les pilotes . ca y est réputation est faite !le reste de la course est compromise, cette erreur de pilotage me laissera loin des podiums internationaux pour un moment ( hi hi hi ) .deuxième spéciale rebelotte : un passage bouillasseux racineux aura raison de mes talents innés de freerider des bois creusois .je repars assez rapidement, j'entends des " ça va ? " de bénévoles bienveillants encadrant la course, et pensant au fond de moi : " ouais ca va, ca va bordel !! " les deux dernières manches se feront sans cascades, la troisieme faisant un chrono de moins de 20sec de vincent ( 3 min 40 sec ) : c'est bien, mais pas top ...la dernière descente en ville prévoyait un escalier, bon pas méchant, juste avant l'arrivée : je me voyais bien me gamaler comme une merde jusqu'en bas, au son d'un " et voila le n° 299 qui nous vient du club les Koyotes ", mais non rassurez vous tout s'est bien passé .ils avaient meme installé un jump juste avant la ligne d'arrivée mais bon faut pas déconner c'etait un coup à finir en fauteuil !voila donc une course de bon niveau technique ; pas besoin d'aller en savoie pour trouver un peu de pente et se blesser ...même joueur jouera encore
Benoit