Ola muchachos !
De retour de la free raid avec un genou dans le sac !
Au programme du vendredi : 37km et 4000m de D-
Départ depuis le glacier à 3200m : grandiose ! Comme d'hab j'arrive a me planter de trace et je me retrouve à me taper des cotes à plus de 3000m d'altitude... bizarre, je pensais que le profil était descendant !
Pas grave, aprés quelques "poussages" dans la bouillase/neige, je commence à enchainer les descentes et paf : premier soucis technique, ma chaine n'arrête pas de sauter alors que le vélo était réglé comme une horloge suisse. Aprés une demi heure de réglages aléatoires par l'assistance technique, je repars.
Je m'arrête prendre une photo à proximité d'un "lac" de montagne artificiel et qui je vois descendre comme une balle sur son beau nomad noir mat ? : Jean-Alex, enfin je ne le reconnais pas tout de suite à cause du casque intégral mais comme je reconnais le maillot Koyote, je léve les bras et crie KOYOOOOOOOOTE !
On fera le reste de la biker croute ensemble : enchainement de compressions/virages relevés, des "tables" un peu partout sur le tracé mais je me contente de gérer pour ne pas me mettre au tas : Je suis venu avec mon Gary Fisher et quasiment en tenue de X country donc juste un casque sur la tête en guise de protec'.
J-A se fait plaisir, il me laisse passer pour ensuite fondre sur moi comme un calus : On prend notre pied et on joue aux commentateurs sportifs en se tirant la bourre !
J'avais un peu peur que mes disques surchauffent mais avec les Juicy seven : aucun probléme. Le soucis vient plutôt du fait qu'a l'approche de chaque virage, on se tape de la "tôle ondulée" à cause des freinages répétitifs et malgré mes 120mm de débattement à l'AV et 140mm à l'AR, je me fais sévérement secouer ! Je pense que j'ai atteint les limites de mon vélo de XC marathon en descente...
Il est environ 11h30, nous arrivons au "Biker croute" au bord du lac ( ou plutôt le plan d'eau ), repas plutôt sympa et ambiance bon enfant, en bonus, un petit groupe de musique live style New Orleans.
Aprés s'être restaurés avec la famille de Jean-Alex, nous repartons pour terminer le parcours : direction la télécabine du Diable pour redescendre sur Venosc. Je me dis que pour un retour au VTT et à la descente de montagne, ça ne se passe pas trop mal, le vélo tiens bien le coup et pas de bobo à signaler...
Erreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Avant même d'attaquer la difficulté en sous bois ( que j'avais visionné X fois sur youtube ), je me prends une vautre du futur à l'intersection du single sur lequel j'étais et un chemin plus large : a priori mon pneu avant a rippé et je me receptionne sur la main et le genou gauche.... ( merde ! mon I-phone est dans le camelback... ). Je me reléve et découvre une plaie béante sous la pliure de mon genou. D'habitude je retire la peau qui "pend" mais là, c'est un bon steak bien profond et bien saignant... mon avant bras gauche à pris aussi mais rien de comparable... GLURP !
J'enfourche le vélo pour rejoindre J-A, apparemment je peux encore pédaler ( muscles chauds + stress ? ). Nous rejoignons une dernière fois la famille de J-A, j'en profite pour rincer ma plaie : C'est vraiment moche, mon genou commence à s'engourdir...
Et hop, nous replongeons dans les sous bois : cette fois-ci c'est un vrai toboggan, des virolos, des tables ( que je ne saute toujours pas ), des virages relevés gauche/droite en veux-tu-en-voilà, ça bourrine derrière moi, je laisse passer, un gamin de 12 ans me dépasse à mach 10, me dit merci avec sa petite voix angélique et me claque un saut juste devant le nez...
Je retrouve J-A arrêté dans un virage, la durite de son frein avant à la main, du liquide en sort : pas bien !! Il finira par ( trés bien ) gérer la fin de la descente avec son frein arrière...
Ca y est, le parcours est terminé, nous reprenons les télécabines afin de remonter à la station, et nous avons tout le loisir d'admirer ma plaie et de la prendre en photo ( si seulement j'avias pris le temps d'acheter ces put... de protecs la semaine dernière... ).
Arrivés à la station, je fonce voir les secours qui me transportent illico ( en ambulance pour faire 150m ) chez le médecin de la station. Il me raconte que le cabinet tourne à plein régime, j'y croise un italien qui s'est vrillé le poignet, une fille qui s'est ouvert le menton et un autre qui s'est cassé le bras à l'arrêt sur son vélo.
Pour moi ça sera 5 points de suture et un rappel DTP.
Je finis la journée dans la tente des osthéos pour me faire remettre en place et je traine dans le salon à la recherche de protecs ( ne pas rire ! ). Le médecin n'étais pas contre l'idée que je pédale le lendemain, j'ai bon espoir ! J'achéte enfin des protecs, et je parle Transvé avec le vendeur.
Pour faire court, samedi matin j'étais tellement courbatu que mes minces espoirs de rouler avaient disparu, un petit tour au salon et retour Paris... FUCK IT !
Je n'ai qu'une idée, ç'est d'y retourner, mieux équipé et un peu plus protégé...
See ya !
Fred.
ps : quelques photos,
pps : je serai en vacances du 1er au 21 juillet et dispo tout le reste de l'été pour rouler !
De retour de la free raid avec un genou dans le sac !
Au programme du vendredi : 37km et 4000m de D-
Départ depuis le glacier à 3200m : grandiose ! Comme d'hab j'arrive a me planter de trace et je me retrouve à me taper des cotes à plus de 3000m d'altitude... bizarre, je pensais que le profil était descendant !
Pas grave, aprés quelques "poussages" dans la bouillase/neige, je commence à enchainer les descentes et paf : premier soucis technique, ma chaine n'arrête pas de sauter alors que le vélo était réglé comme une horloge suisse. Aprés une demi heure de réglages aléatoires par l'assistance technique, je repars.
Je m'arrête prendre une photo à proximité d'un "lac" de montagne artificiel et qui je vois descendre comme une balle sur son beau nomad noir mat ? : Jean-Alex, enfin je ne le reconnais pas tout de suite à cause du casque intégral mais comme je reconnais le maillot Koyote, je léve les bras et crie KOYOOOOOOOOTE !
On fera le reste de la biker croute ensemble : enchainement de compressions/virages relevés, des "tables" un peu partout sur le tracé mais je me contente de gérer pour ne pas me mettre au tas : Je suis venu avec mon Gary Fisher et quasiment en tenue de X country donc juste un casque sur la tête en guise de protec'.
J-A se fait plaisir, il me laisse passer pour ensuite fondre sur moi comme un calus : On prend notre pied et on joue aux commentateurs sportifs en se tirant la bourre !
J'avais un peu peur que mes disques surchauffent mais avec les Juicy seven : aucun probléme. Le soucis vient plutôt du fait qu'a l'approche de chaque virage, on se tape de la "tôle ondulée" à cause des freinages répétitifs et malgré mes 120mm de débattement à l'AV et 140mm à l'AR, je me fais sévérement secouer ! Je pense que j'ai atteint les limites de mon vélo de XC marathon en descente...
Il est environ 11h30, nous arrivons au "Biker croute" au bord du lac ( ou plutôt le plan d'eau ), repas plutôt sympa et ambiance bon enfant, en bonus, un petit groupe de musique live style New Orleans.
Aprés s'être restaurés avec la famille de Jean-Alex, nous repartons pour terminer le parcours : direction la télécabine du Diable pour redescendre sur Venosc. Je me dis que pour un retour au VTT et à la descente de montagne, ça ne se passe pas trop mal, le vélo tiens bien le coup et pas de bobo à signaler...
Erreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Avant même d'attaquer la difficulté en sous bois ( que j'avais visionné X fois sur youtube ), je me prends une vautre du futur à l'intersection du single sur lequel j'étais et un chemin plus large : a priori mon pneu avant a rippé et je me receptionne sur la main et le genou gauche.... ( merde ! mon I-phone est dans le camelback... ). Je me reléve et découvre une plaie béante sous la pliure de mon genou. D'habitude je retire la peau qui "pend" mais là, c'est un bon steak bien profond et bien saignant... mon avant bras gauche à pris aussi mais rien de comparable... GLURP !
J'enfourche le vélo pour rejoindre J-A, apparemment je peux encore pédaler ( muscles chauds + stress ? ). Nous rejoignons une dernière fois la famille de J-A, j'en profite pour rincer ma plaie : C'est vraiment moche, mon genou commence à s'engourdir...
Et hop, nous replongeons dans les sous bois : cette fois-ci c'est un vrai toboggan, des virolos, des tables ( que je ne saute toujours pas ), des virages relevés gauche/droite en veux-tu-en-voilà, ça bourrine derrière moi, je laisse passer, un gamin de 12 ans me dépasse à mach 10, me dit merci avec sa petite voix angélique et me claque un saut juste devant le nez...
Je retrouve J-A arrêté dans un virage, la durite de son frein avant à la main, du liquide en sort : pas bien !! Il finira par ( trés bien ) gérer la fin de la descente avec son frein arrière...
Ca y est, le parcours est terminé, nous reprenons les télécabines afin de remonter à la station, et nous avons tout le loisir d'admirer ma plaie et de la prendre en photo ( si seulement j'avias pris le temps d'acheter ces put... de protecs la semaine dernière... ).
Arrivés à la station, je fonce voir les secours qui me transportent illico ( en ambulance pour faire 150m ) chez le médecin de la station. Il me raconte que le cabinet tourne à plein régime, j'y croise un italien qui s'est vrillé le poignet, une fille qui s'est ouvert le menton et un autre qui s'est cassé le bras à l'arrêt sur son vélo.
Pour moi ça sera 5 points de suture et un rappel DTP.
Je finis la journée dans la tente des osthéos pour me faire remettre en place et je traine dans le salon à la recherche de protecs ( ne pas rire ! ). Le médecin n'étais pas contre l'idée que je pédale le lendemain, j'ai bon espoir ! J'achéte enfin des protecs, et je parle Transvé avec le vendeur.
Pour faire court, samedi matin j'étais tellement courbatu que mes minces espoirs de rouler avaient disparu, un petit tour au salon et retour Paris... FUCK IT !
Je n'ai qu'une idée, ç'est d'y retourner, mieux équipé et un peu plus protégé...
See ya !
Fred.
ps : quelques photos,
pps : je serai en vacances du 1er au 21 juillet et dispo tout le reste de l'été pour rouler !
