Salut les Koyotes,
Cette semaine passée à Praloup dans le cadre des championnats du Monde Master de VTT a été intense et inoubliable. Un moment dédié a la compétition, avec ses doutes et ses certitudes ou l’adrénaline nous étaient servie en guise de petit déjeuner quotidien. Le paradis pour le compétiteur que je suis...
Une semaine de rencontre de partage avec d'autres passionnés de VTT parsemé de nombreux petits instants comme cette discussion improvisée le soir face aux résultats du jour avec Jupillat et un américain. ou une autre le lendemain avec Georgio et JP Stephan ou la complicité avec Georgio et Cédric Chartier pendant sa course etc.etc.
Dimanche matin se déroulait les dernières courses de XC Homme.Les plus de 45 ans ont eu le droit à un départ très matinal, 8h00, mais cela ne pertubera pas notre héros national - chez les master - Jean-Paul Stephan, il ne tremblera pas, et c’est avec une hargne et une conviction qu’il remportera un quatrième titre de champion du monde. Il prend la tête dans le premier virage et ne la quittera plus jusqu’au franchissement de la ligne d’arrivée. Bravo !Après cette belle démonstration mon tour arrive enfin, il est dix heures, nous sommes placés sur la grille. Le beau temps est de la partie. Coincé entre un allemand et un anglais, la pression monte le polar indique 110, il faut se calmer. J’essaye de me concentrer sur ce que j’ai à faire, souffler un peu pour apaiser le palpitant, rien n’y fait il ne reste plus qu’une minute avant le départ, la tension est à son comble. Coup de feu ! Yaarggh ! c’est parti. L’allemand qui était derrière moi sur la ligne passe en force, d’un coup d’épaule, ça frotte fort, je m’y attendais. Je résiste, une chute à droite. Dans un nuage de poussière la bagarre est totale, la gorge est sèche j’ai les jambes en coton, j’essaye de rester lucide dans la meute. Une descente, ensuite un rétrécissement, tout le monde est à pieds, je cours, bondie à droite gagne quelques places précieuse. Déjà la descente, ça pousse derrière, ne roule pas devant, il faut éviter la chute. Ouf ! tout est passé sur le vélo, première montée, le cardio gagne un cran, je reste dans les roues. Un long single impossible de doubler le gars de devant ne roule pas, je râle rien y fait. Petite montée technique dans les cailloux, il faut faire l’effort, le souffle est dense, faux plat montant on essaye de récupérer un peu.Retour dans la station, à l’approche du dernier raidard, le public est là. J’entends de loin hurler notre Georgio «Allez Frankie !!!». Une petite montée dans les cailloux bien sèche, il faut faire l’effort pour rester sur le vélo, l’ambiance est terrible, on se croirait sur le tour de France, un petit frisson m’envahi.
Je termine mon premier tour en 31’ - 3’ de mieux qu’à l’entrainement - maintenant il faut tenir. La forme est là, j’enchaine les difficultés avec efficacité. Le plaisir de rouler est d’une rare intensité.
Retour sur la fameuse montée où une foule nombreuse nous attend, toujours Notre Georgio à mis tout le monde dans sa poche, je reçois des encouragements dignes d’un champion du monde, je jubile, la douleur de l’effort s’estompe.J’attaque le troisième tour et le dernier tour car le premier n’est pas loin, il me doublera à mi tour. Je ne relache pas la cadence, je termine en doublant un gars, la ligne est là. Quel sensation ! le petit clan des vététistes d’ile de France est là on refait la course avec gourmandise.
Ce championnat du Monde master est une course d'une rare intensité, le summun pour tout compétiteur.
Une chose est sur en 2009, j’y serai....
Les dernières photos...
http://kingofblo.free.fr/lesgarsXC/index.html
http://kingofblo.free.fr/lesfilles/les-filles/index.html
Lu dans Vélo 101
http://www.velo101.com:80/actualite/default.asp?Id=15240
Reprise du travail le mardi pas drole, mais il faut il bien revenir sur terre.
Ce week-end : Ce sera sortie ou vous vous voulez sur le terrain que vous voulez bref je suis dispo...
A+ les fiotes
KOB@@@@