Salut les K !
Dur, dur de revenir à la réalité, surtout après 3 jours de ...sea,sex and sun(n)...ou plutôt de frénésie vététesque :)
C'est comme sortir d'un rêve par un uppercut.
Le début du commencement .
Ivry, 21:40, la veille : Comment je vais faire pour aller à cette put@!#$$$n de Gare de Lyon, avec le gros sac de vélo, Grrrrrrrrrr...! ?
Vas-y que je ruine l'épaule le temps du trajet, tout ça pour je m'aperçoive en plus que c'était plutôt la gare d'Austerlitz qu'il fallait viser ... damned.
Du coup, j'embarque à 22:23, pour un départ à 22:25, le spad à peine rangé dans le keusse, et zou ! vers le soleil de Fréjus !
A part quelques ronflements désagréables, j'ai pu profiter d'un repos bien mérité, nécessaire avant de lutter contre un week-end bien chargé en émotions, palpitations,excitations...VTTesques !
St-Raph, dredi à 7:40 : Le soleil vient de se lever, sans la chicorée (....c'était pour le style), et Fréjus est arrivé !
Douceur de vivre méditerranéenne, te voilou ! Plein de riders envahissent la ville, elle appartient aux bikers du coup, chouette
On est à 20 minutes de la 1ere vague du Roc Marathon, j'aurais pu la faire, mais l'arrivée au départ n'était pas du tout garantie...avec mon bordel sur le dos ...
Le temps d'arriver à l'appart qui est à 2 pas du Chemin des Douaniers, vous savez le chemin en bord de plage, je me fixe un "planning" de la journée.
Et cette journée commence par une passionnante corvée...de courses...Arrivé au Casino en face de la Base Nature, je vis un très beau spad attaché par un bête antivol, le Spécialized Era S-Works(le pendant féminin de l'Epic), m'approche,... un drapeau de la Norvège, ...Le...ne...Byberg écrit sur la machine ?! Ferait-elle ses courses sur sa bête de courses ? On dit l'Era (pour vous mesdames) ou l'Epic (messieurs) polyvalent...Résultat des courses (il revient souvent le mot courses non ??), je me retrouve avec un sourire en banane et kace-dédi. Thanks Lene, I love you ! Mon ventre crie famine, mais le Roc m'engloutit, la famille VTTesque au complet ! Les grands noms se balladent tranquilou et le matos te fait noyer sous ta bave, ou les hôtesses (désolé mesdames ...), tellement c'est bon ! J'essaie quelques spads afin de faire cracher leur tripes ! Mais je n'aurais jamais dû m'arrêter au stand Cocodelle !
13:40, je demande à essayer un Flash, vous savez le machin à 7.5 kg (sans pédales, pneus en papier), le mec me dit de le rendre dans une heure, OK.
15:30, je crois que nous somme attendus ... on est encore loin ?
Les heures s'enchainent, la journée passe, les pattes trépassent, je ne peux plus appeler du portable :(, ca va être dur de tous se voir.
Bref, mon pote Alex, potentiel Koyote d'ailleurs, ne tarde pas à venir, la nuit bien tombée, la Base Nature sommeillant, ne nous aide pas à se retrouver...pfiouuu....
Après + de 30min de galère, back to home.
Suite du visite du salon en ce samedi, vénère de ne pas avoir d'appareil ! il y avait des choses intéressantes, comme un mec de Mavic qui nous sort une Crossmax Ultimate de derrière les fagots (1,2 kg la paire ! ), en prototype, ou le spad vainqueur du roc marathon (ayé la bave coule en mon clavier .. :) ), ou encore le slopestyle, avec du backflip ou autres acrobaties en plein air. J'en profite pour aller chez Shimano pour mon pédalier qui est passé en double malgré moi. Ils essaient de réparer le tout mais sans succès, on me conseille de pointer à Cycle Beraud. On rentre à la boutique, vois un spad blanc...Morewood...?...Thibaud...? Je tourne ma tête et c'était bien Thibaud et Nènès, qui a offert de nouvelles baskets à son spad. Cool ! Les c(K)oyotes sont toujours en meute, l'ambiance est à la coolitude et déconnade à gogo, le temps de s'occuper du put*in de pédalier. On discute longuement avec le bouclards, très bonne échoppe, j'ai pu repartir avec un petit plateau :) Yeah ! Va pas falloir tarder à a partir car demain y a un truc à faire comme le Roc, 26 ème du nom.
Programme du samedi soir, sans fièvre : pasta, prépa spad, dodo.
Dimanche, 7:00 : Arrrgh...?!?!...Le jour de gloire est arrivé ? Fais le plein petit avant d'enfourcher ton spad !
P'tit dèj costaud obligé pour venir à bout des 53 bornes du circuit sans vraie pause. Une fois sur la Base nature, j'attends les appels de ma vague, me place sur le départ, trop mal placé le lascar, tout au bout :( . Le speaker nous demande de beugler "PATATE" ! (?), donne le décompte,...et ça décolle ! J'essaie de doubler le plus de monde possible afin d'éviter les bouchons, ca ne se passe pas trop mal, j'enquille la 1ere côte tranquillement, mais au bout, fuckin' bouchon ! bien qu'il n'y ait aucune difficulté, des nazebrocks grugent en force, damned. Ca repart, on essaie de gagner du temps sur les grimpettes, hardos, mais tout sur le spad. La 1ere grosse descente arrive, l'apprehension envahit mes bras et les jambes, mais tout passe, ou presque, si je n'avais pas été bloqué devant :(, le public en effervescence, la chaleur de l'Esterel, tout est au top ! Tellement au top que je zappe le 1er ravito ! Aïe des pompiers se mettent sur "mon" chemin", y a de moins en moins de monde ! Je suis même seul, tellement seul que je me demande si je suis bien sur le circuit ... je continue bêtement, et tombe sur des commissaires de course m'indiquant que je me suis trompé de chemin, ils me disent de continuer tout droit afin de retrouver le tracé, ce que je fais d'un pas,...ou d'une fréquence de pédalage, élevée.
Ayé je revois des spads, ...ca roule très vite,...c'est quoi ces dossards ? 81,133,256,76 ?? 1ere vague? putai*, je suis en plein dedans :(, m'en fous le Col du Bougnon approche. L'aborder est une sensation vraiment unique. Tu es dans ta bulle, bien concentré, tout en étant en communion le public en folie qui t'encourage et te sollicite en pensant à lui, tout simplement magique. Un moment donné, Seb me double comme une balle d'AK-47 ! Les côtes sont vicelardes, longues, dures, pentues, accidentées,... pas de pitié! On approche de St Aygulf ,enfin ! Mais paie ton passage par la plage et le chemin des Douaniers ! Porte un peu le spad et marche bonhomme, même cours ! T'arrives sur la plage, les yeux du sexe opposé sont rivés sur tes testotérones en action, avec une seule envie : arriver à la base nature ! Yep ! j'aperçois Nadine tranquillement posée sur le pont ;) , et c'est parti pour un final bien routier. J'arrive tranquillement à la base nature, que vois-je ? 2:26 ?!? Je serais 40eme ? avec l'erreur de parcours qui m' "aidé", j'en doute ... Je fonce vers le ravito, et retrouve Seb qui avait dégommé sa roue avant, sans tiépi le lascar. J'en profite pour trainer un peu dans le salon, il y a foule chez Cannondale, y a de quoi, le double vainqueur Roel Paulissen, HANS REY, Jerôme Clementz et je ne sais plus qui, sur la même table pour l'inévitable session d'autographes.
J'ai tellement attendu mes pairs que j'ai hésité à rentrer à la maison, puis revenir, mais une fois le premier arrivé, Thibaud, m'explique qu'il y avait eu un très sérieux accident qui généré un bouchon monstre ! (+ environ 1h00 sur le temps total).Une fois tout le monde arrivé, c'était grosse pause sur le gazon.
Je demande un peu plus tard de qu'il allait en être de l'erreur de parcours : déclassement, c'est le jeu.
Avec un temps comme ça (2h26), on te vois à houffalize entre Absalon et Schurter en 2010, avec la team [constructeur_spad]-Koyotes !
Il se fait tard, un resto tranquille avant de se dire au revoir et reprendre le train...tout est passé trop vite...
Le train m'appelle...
j-360...
Bonus Test Flash :
Je vois que vous avez été sage, voici le test du Cannondale Flash, ou plutôt, sa prise en main.
Après 3 saisons de services, le Taurine, laisse la place au Flash, fruit de la collaboration entre la marque et Peter Denk (le papa du Scale). 950 gr qu'ils disent le cadre à poil.
Le poids ne fait pas tout car, le cadre sent la cervelle carbonisée.Haubans ultra-fins (rappelant les anciens F ), extrémité du top-tube aplati, on a cherché à mixer la performance absolue en y apportant un zeste de confort. La finition est très bonne, même s'il n' y a plus d'autocollant "Handmade in USA", le look carrément ravageur en noir vert sans être too much. Le modèle testé est le Himod 2, bien équipé d'ailleurs. Roues à moyeu Dt swiss 240s, Lefty Carbone, dérailleur+poignées X-0, ça le fait. Une transmission 2x9 aurait été plus judicieuse à mon avis, vu le poids de la bête (environ 9,2 kg) et son programme.
Place à l'action ! A son bord, on est comme à la maison, on est bien campé, à l'attaque, sans être en mode "Brutus". Je suis avec 2 autres compagnons, 1 en Flash, 1 en Scalpel.
J'accélère très franchement sur une centaine de mettre, me retourne...c'est quoi ces petits points ? Ah oui, j'avais oublié que l'on était 3...Vous l'aurez compris, ce spad en voie vénère. Ça vous dit de faire du vrai VTTé ? Allons-y ! Sur le parcours de test qui emprunte le début du parcours du Roc, le Flash va nous cracher des tripes. Dans la 1ere grosse montée, la machine vous nargue tellement vous arrivez facilement au sommet. Ceci est dû à la motricité du spad, combiné à sa légèreté qui font que les montées ne sont qu'une formalité, bonnes jambes ou pas. Tape-cul l'engin ? Ca reste un hardtail, mail les lombaires sont bien ménagées, pour ne pas dire choyées, donc non, mais il n'est pas pour autant mou de l'arrière, ca serait même le contraire. En réalité, il faudrait l'avis d'un possesseur d'un tout suspendu, et même d'un spad en titane, pour nuancer mon avis sur le confort.
Après la montée, vient la descente ! Youpi ! D'emblée, on sent que l'on a tout de suite à faire à un pur sang de caractère. La lefty met grave le rider à l'aise, la fourche est douce, mais très rigide, ce qui fait que l'on place très facilement la roue avant. Cependant, les trajectoires propres se méritent, car il ne se laisse pas faire, mais tellement jouissif.
En bref, le Flash est un engin de caractère très performant, sans être raide comme la justice sous Sarko, il peut même s'aligner sur des marathons.
Pour faire simple, c'est mon coup de coeur du salon.
@+
Fran666